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Embouteillage (ou mise en bouteille)

Embouteillage (ou mise en bouteille) : elle se fait en général entre six et trente mois après les vendanges sur des vins stabilisés et clarifiés après un repos prolongé en cuve*. Mais ce processus naturel ne suffit pas à garantir la stabilité des vins sur la durée. C’est pour cette raison que des traitements complémentaires, physiques ou chimiques sont nécessaires pour stabiliser un vin :

– stabilisation des matières colorantes par le froid ou le collage (voir ce mot).

– stabilisation des protéines qui risquent de provoquer dans les vins blancs ou rosés un dépôt blanchâtre dans les bouteilles.

– stabilisation également des précipitations tartriques (cristaux de tartre qui peuvent se rencontrer au fond d’une bouteille) et des précipitations métalliques dues au fer et au cuivre. Ces deux métaux peuvent être à l’origine de troubles suivis de casses Voir ce mot.

* Un élevage plus long en cuve ou sous bois avec alternance de soutirage, de changements de température, d’aération régulière aide à cette stabilité. Seul alors  le collage est nécessaire.

Les conditions d’une bonne mise en bouteilles

– un apport excessif d’oxygène lors de la mise en bouteille peut entraîner une oxydation qui accélère le vieillissement et l’altération des arômes et de la couleur du vin.

– la surveillance du gaz carbonique : c’est un élément naturel du vin. Il est très présent dans les vins nouveaux mais sa présence tend à diminuer lors de l’élevage. Il participe au maintien de la fraîcheur et du fruité d’un vin. Ses doses couramment admises varient selon le type de vin :

– vin rouge tannique  : 300 à 400 mg/l

– vin rouge léger          : 450 à 550 mg/l

– vin rosé                      : 700 à 800 mg/l

– vin blanc                   : 650 à 850 mg/l

La mise en bouteilles

La plupart des petits domaines utilisent encore la tireuse manuelle. Les bouteilles sont remplies une à une puis, bouchées à la suite. Mais de plus en plus d’exploitations font appel à des sociétés d’embouteillage mobile équipées de matériel performant qui garantissent la qualité de cet embouteillage. Elles assurent ainsi l’étude du vin avec l’aide d’œnologues et d’un laboratoire d’analyses intégré. Elles mettent également à disposition de l’exploitant, ses cavistes pour entreprendre le travail du collage, de filtration, de réfrigération et de stabilisation grâce à des unités mobiles de filtration, de réfrigération ainsi qu’une centrifugeuse.

La chaîne de tirage

Elle se compose de trois éléments :

–         une rinceuse pour les bouteilles vides ;

–         une tireuse pour remplir les bouteilles ;

–         une boucheuse.

Ainsi, clé en main est-il proposé maintenant un service complet avec stérilisation, rinçage des bouteilles, tirage, bouchage sous vide,  capsulage,  étiquetage,  mise en carton et palettisation. Au moment de la mise en bouteilles, la température idéale doit se situer entre 16 et 21° C et détail qui a son importance, elle ne peut se faire qu’en lune descendante.

François

  • 1990 – Les grands vins du monde, préfacé par Gérard Depardieu. 
  • 1992 – Grands et petits vins de France, préfacé par Jean Carmet.
  • 1996 – Le guide des grands et petits vins de France, préfacé par Alain Favereau.
  • 2000 – The Flammarion Guide to World Wines
  • 2013 – Les vignobles mythiques, aux éditions Belin préfacé par Pierre Lurton (Cheval Blanc et Yquem).
  • 2014 – Prix Amunategui-Curnonsky décerné par l’APCIG (association professionnelle des chroniqueurs de la gastronomie et du vin).
  • 2016 – Cépages & Vins aux éditions Dunod.
  • 2020 – Cépages & Vins, nouvelle édition, éditions Dunod.

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