Métabolisme de la vigne : ce terme désigne l’ensemble des réactions chimiques au sein de l’organisme pour produire, utiliser ou transformer l’énergie, maintenir son identité en la défendant notamment contre des attaques extérieures et se reproduire. Ainsi, au sein de cet organisme certaines substances vont s’élaborer (anabolisme) ou se dégrader (catabolisme).
Des composés phénoliques qui défendent la vigne
En prenant l’exemple de la vigne, sa nutrition minérale conditionne son métabolisme et par conséquent la maturation du raisin et la qualité des moûts et des vins. Autre exemple, certains composés phénoliques, notamment les stilbènes (resvératrol et dérivés), participent aux défenses contre le mildiou et contre la pourriture grise (Botrytis cinerea). Par ailleurs, la richesse en flavonoïdes des feuilles de certaines espèces de Vitis pourrait contribuer à leur résistance aux maladies fongiques Dernier exemple, chacun sait qu’un des éléments importants du vin est l’alcool éthylique qui résulte de la fermentation alcoolique. C’est le métabolisme enzymatique des levures qui transforme le sucre du jus de raisin en alcool, en gaz carbonique et en chaleur.
Sources : INRA Colmar