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Rasteau (Côtes du Rhône méridionales)

Rasteau, déjà réputé pour ses Vins Doux Naturels (rouge, rosé et blanc), a décroché depuis 2010, le statut de Cru des Côtes du Rhône (pour ses vins rouges secs). C’est le 16e Cru, aux cotés de grands aînés comme Châteauneuf-du-Pape tout proche, Gigondas, Vacqueyras, Côte-Rôtie…Cette démarche s’est faite à l’instar de l’appellation jumelle,  Beaumes-de-Venise, voisine de 13 km qui, 5 ans auparavant s’était vue accéder elle aussi au rang de Cru pour ses vins rouges secs en parallèle à son appellation Muscat-Beaumes-de-Venises (VDN) acquise en 1943. Aujourd’hui, les VDN (Vins Doux Naturels) ne représentent que 2 % de la production globale des 2 appellations Rasteau. La commune produit également des AOC Côtes du Rhône en rouge, blanc et rosé.

Rasteau
Rasteau, haut du village vue sur la vallée de l’Ouvèze, face au Mont Ventoux et aux Dentelles de Montmirail (Photo FC)

Au cœur des Côtes du Rhône-Villages

Carte Rasteau
Rasteau, entre Vaison-la-Romaine et Orange

L’appellation Rasteau est au cœur des Côtes du Rhône-Villages. Elle a pour voisins immédiats, rive droite de l’Ouvèze : Roaix  et Cairanne et en face, sur l’autre rive : Sablet et Séguret (l’un des plus beaux villages de France). Enfin, mordant sur son terroir, en direction d’Orange, une vaste terrasse alluviale truffée de cailloux roulés est le domaine des Côtes du Rhône-Villages Plan de Dieu.

Entre Orange et Vaison-la-Romaine

Ce village provençal aux deux appellations (et aux trois clochers) se situe au nord du département du Vaucluse entre Orange et Vaison-la-Romaine (à 9 km), dans le Comtat Venaissin. Surplombant la vallée de l’Ouvèze, Rasteau village haut perché, aux ruelles en calade avec sa chapelle Notre-Dame des Vignerons du XVIIIe siècle (construite à l’époque des pestes), fait face au Mont Ventoux et aux Dentelles de Montmirail. C’est le pays de la truffe, de l’huile d’olive (l’olivier a quasiment disparu de Rasteau au profit de la vigne après le terrible gel de 1956)…et du mistral. S’il  tourmente la vigne, il l’assainit aussi. Il souffle ici près d’un jour sur trois. La vigne sur ces terres méridionales  et diversifiées en collines et terrasses* (on parle ici d’une mosaïque de terroirs) profite d’un sol composé d’argiles, de cailloux, de galets roulés ou de marnes. Le vignoble couvre ici le moindre espace au point d’occuper l’ensemble du territoire rastelain soit 898 ha en AOC Rasteau Rouge et 35 ha en AOC Rasteau Vins Doux Naturels. La totalité de son vignoble s’étend sur 1300 ha, dont 98 % sont destinés à  produire des vins rouges.

Rasteau
Rasteau, parcelle de grenache noir plantée dans un décor somptueux (Photo FC)

*L’Ouvèze et ses soubresauts

Rasteau
Rasteau, falaise de Bellerive dominant l’Ouvèze (FC)

En contre-haut de l’Ouvèze, d’anciennes terrasses caillouteuse (Terrasses du Crapon, de Bellerive …) concentrent une partie du vignoble rastelain. Quelques unes sont situées à l’aplomb d’immenses falaises de marnes argilo-calcaires mises à nue par les crues régulières de l’Ouvèze*. On peut d’ailleurs en s’y promenant constater que certaines parcelles suspendue au dessus de la rivière s’effondrent par pan entier. Et de cette hauteur, une vue incroyable à 180° s’offre sur les vignes de la vallée de l’Ouvèze face au Mont Ventoux et aux Dentelles de Montmirail.

*Qui ne se rappelle pas dans la région, la terrible inondation causée par une crue soudaine de l’Ouvèze (suite à un violent orage) à Vaison-la-Romaine en septembre 1992 faisant 47 morts et 34 disparus ?

Rasteau
Coupe géologique du terroir de Rasteau

Rasteau ou les dents d’un râteau

Au nord du village, à bien regarder ces collines creusées de combes, sorte de ravines dont le fond est occupé par des vallats (ruisseaux alimentés par les eaux pluviales), il est possible d’imaginer les dents d’un râteau d’où le nom logique de Rasteau, (Lou Rasteu en provençal) donné au lieu.

Pour découvrir un vignoble  encore trop peu connu, il faut savoir sortir des sentiers battus et arpenter au nord de Rasteau, les coteaux au milieu des vignes, dans un parfum de garrigues et le bruit assourdissant des cigales. Le cadre est un vaste amphithéâtre découpé d’éperons qui ne dépassent pas les 360 m et où la vigne est partout, exposée au sud et protégée (relativement !) du vent. Elle jouit d’un sol très pauvre de marnes argileuses rouges et grises. Les galets roulés qui le recouvrent ont cette particularité de bien conserver la chaleur le jour, pour mieux la transmettre aux vignes la nuit, favorisant ainsi la maturité des raisins. Cette exposition exceptionnelle en coteaux bien exposés* permet aux raisins, d’atteindre des taux de sucres allant jusqu’à 15-16 % vol (titre alcoométrique volumique), donnant des raisins très concentrés. Et c’est évidemment là, profitant de ce microclimat méditerranéen que se trouve la principale zone d’implantation du vignoble de Rasteau.

* 65 % du vignoble à Rasteau possède une pente supérieure à 5 % et 30 %, une pente supérieure à 20 %.

Rasteau
Des éperons au nord de Rasteau semblables aux dents d’un râteau (Photo FC)

Au milieu des vignes, vers la chapelle Saint-Didier

La montée de Pie Bresson à la sortie nord du village juste après le cimetière permet de  suivre un sentier caillouteux qui trace sa voie entre parcelles de grenache, de mourvèdre ou de syrah. Facile à reconnaitre précise Robert Charavin l’ancien président  du Syndicat qui nous accompagne. Il exploite le Domaine des Coteaux-des-Travers, 14 ha dont 10 sur Rasteau en agriculture biologique et en phase de passer en biodynamie. Autre fierté, ses terres possèdent un chêne de 500 ans, véritable monument historique du village !

Le grenache roi…

Le grenache noir cépage roi de l’appellation est la meilleure expression de ce terroir. Il entre au minimum à 50 % dans l’AOC Rasteau Rouge sec et à 100 % dans ses Vins Doux Naturels. Vous voyez ces plants de grenache, ce sont ces troncs courts et robustes, isolés les uns des autres (pour une meilleure ventilation des grappes), c’est la marque d’une taille en gobelet (sans fil de fer pour conduire et hausser les sarments), de vieux ceps âgés d’une bonne quarantaine d’années. Si le grenache est sensible au mildiou et à la coulure, il résiste à tout, au vent, à la sécheresse et même mieux que les autres au stress hydrique. Et puis son rendement est faible, à peine 35 hl/ha. Le cépage idéal ici ! Pour le reconnaître à coup sûr, regardez bien  sa feuille. Elle est tourmentée et le dessous est quasiment glabre. Enfin Rasteau se devait de célébrer chaque année la journée internationale du grenache (Grenache Day) organisée le troisième vendredi de septembre.

Rasteau
Parcelle de grenache noir. A Rasteau, il compose au moins 50 % de l’encépagement des vins. Certains pieds sont centenaires (Photo FC)

…Et les autres : mourvèdre, syrah, carignan, cinsault 

Rien à voir avec la syrah, à la vigne palissée qui fait figure de disciplinée face au grenache qui lui semble s’épanouir à la va-comme-je-te-pousse. Le mourvèdre qui signe les grands Bandol murit ici plus tardivement. On le réserve aux terroirs les mieux exposés. Il est reconnaissable à la forme de ses feuilles plutôt rondes et ses dents pointues et larges avec un limbe cotonneux en dessous. Le carignan, cépage traditionnel des vignobles du pourtour méditerranéen, exigeant en chaleur, résistant à la sécheresse et au vent, est lui aussi bien adapté aux terroirs chauds et secs de Rasteau.

En cette fin juillet, la véraison s’est ici maintenant généralisée annonçant des vendanges vers le 3 septembre pour le grenache noir et le 7 pour la syrah. Depuis quelques années, la part du cinsault et du carignan diminue au profit du mourvèdre et de la syrah considérés comme cépages améliorateurs. A Rasteau, dans une démarche raisonnée des pratiques viticole, le vignoble est cultivé sans désherbants ; les engrais chimiques et les produits de synthèse sont également pour la plupart proscrits. Seuls, le soufre et le cuivre à faible dose sont utilisés.

Rasteau
Rasteau sur la terrasse de Bellerive, le mourvèdre cépage améliorateur, apporte son intensité et la qualité de ses arômes (photo FC)

La montée vers la chapelle Saint-Didier

Rasteau se situe au point de rencontre entre la flore méditerranéenne et la flore subméditerranéenne. Par une sente raide, on atteint la chapelle Saint-Didier isolée tout en haut de la colline au milieu des pins d’Alep, des chênes verts et des sorbiers avec vue sur les premiers contreforts des Alpes. Elle est dédiée au Saint patron du village, Saint Didier qui permit à Rasteau d’échapper à la peste au milieu du XVIIe siècle. En montant vers la chapelle, il faut aussi savoir distinguer au sol toutes ces plantes qui offrent leurs parfums à la garrigue, cette senteur si caractéristique qui se retrouve dans certaines cuvées de l’appellation : genet scorpion, cade (genévrier), chèvrefeuille, thym, lavande à larges feuilles, romarin, sauge…D’ailleurs le chemin pour s’y rendre est balisé sous le nom de sentier botanique. La chapelle est aussi le point d’arrivée de la ballade des gourmets qui a lieu tous les ans en mai réunissant jusqu’à 2500 marcheurs.

Rasteau
Sur les hauteurs de Rasteau, la chapelle Saint-Didier, point d’arrivée de la ballade des gourmets, chaque année au mois de mai (Photo FC)

Rasteau, 20 siècles d’Histoire liée à la vigne

La vigne a de tout temps existé à Rasteau tout au moins depuis 70 ans apr. J.-C. et la découverte des premières traces de vins doux à Rasteau. Elle se développa sous la tutelle des évêques de Vaison-la-Romaine du Comtat Venaissin  avec le blé (le seigle, l’avoine, l’épeautre), l’olivier et les jardins complétée  à partir du XVIe siècle par l’exploitation de la garance et du ver à soie comme l’atteste aujourd’hui la place du village ancienne plantation de mûrier blanc des sœurs de Lapparent. En 1414, un premier cadastre est établi délimitant les meilleures parcelles avec des rendements qui ne dépassaient guère les 6 hl/ha pour les 30 ha de vignes répertoriées. Les premières déclarations de récoltes furent faites en 1817 (360 hl pour 60 ha). Mais la vigne manqua de disparaitre après sa quasi destruction par le phylloxéra en 1880, elle fut cependant replantée jusqu’à représenter 40 % des surfaces cultivées en 1914 avec de nouveaux cépages  tel que le grenache, le carignan et le cinsault mieux adaptés au coupage pratiqués par les négociants.

1925, création de la première cave coopérative

En 1925, 60 agriculteurs créaient la cave coopérative. Cette date marque aussi la naissance des premières caves particulières émancipant ainsi les vignerons rastelains de la tutelle des marchands de vendanges et autres vinificateurs. En 1935, on assiste aux essais en Vin Doux Naturel dont les premiers hectolitres seront vendus sans appellation spéciale. Il faudra attendre 1937 pour l’obtention de l’AOC Côtes du Rhône et 1944, l’appellation contrôlée pour les Vins Doux Naturels, faisant de cette AOC la plus septentrionale au monde dans sa catégorie. En 1966, les vins rouges obtiennent l’appellation Côtes du Rhône-Villages Rasteau.

Ortas Cave de Rasteau

La Cave de Rasteau qui commercialise les vins sous la marque Ortas (marque qu’elle a créée), produit environ 50 % du Rasteau. Ortas Cave de Rasteau est ainsi, le premier producteur et metteur en marché du Cru Rasteau. Elle vinifie 700 ha (dont la moitié sur Rasteau) sous la responsabilité d’Alexis Cornu maître de chai à la Cave depuis 2008. Elle réunit 80 vignerons qui ont tous choisi d’être coopérateurs. Côté production, elle embouteille l’équivalent de 4 millions de cols dont 95 % en AOC et pour moitié en Rasteau rouge, générant un chiffre d’affaire de 10,1 m d’€.

Rasteau
La cave coopérative de Rasteau, au pied des vignes, est l’oeuvre de l’architecte Eric Ordener : une structure basse, semi enterrée, au toit végétalisé et aux murs de pierres juxtaposés sans joint apparent, un lieu de découverte et de rencontre

I/L’AOC Rasteau (vin rouge sec), un succès tant en France qu’à l’export

La consécration viendra en 2010 avec l’obtention de l’AOC Rasteau pour les vins rouges tranquilles. L’appellation occupe aujourd’hui près de 900 ha avec un des rendements les plus bas de France (35 hl/ha).  Comme cépages principaux, le grenache noir (minimum 50 % de la surface revendiquée en AOC), la syrah et le mourvèdre (20 % minimum) et comme cépages complémentaires, le carignan et le cinsault (maximum, 20 % de la surface).

Depuis, l’appellation devenue l’un des fleurons des Côtes du Rhône méridionales a le vent en poupe. Ses bouteilles se négocient entre 9 et 15 €. Elles sont référencées partout et font un malheur à l’exportation. Pour une production moyenne de vin rouge sec de 30 515 hl (environ 4 millions de bouteilles), 43 % sont exportées.

Rasteau
Gilles Ferran du Domaine des Escaravailles qui doit son nom à escaravay ou scarabée en occitan, surnom donné aux Pénitents Noirs d’Avignon, propriétaires à l’époque. Le domaine détient sur Rasteau 40 ha de coteaux argilo-calcaires très caillouteux et pentus, exposés sud (Photo FC)

II/L’AOC Rasteau Vins doux Naturels en trois couleurs

L’AOC Rasteau fêtait en 2014, ses 70 ans en Cru de Vins Doux Naturels. Les Vins Doux de Rasteau sont élaborés presque à 100 % à partir du grenache *. Ils sont issus de vignes âgées de 50 à 80 ans avec un rendement maximum autorisé de 30hl/ha, soit moins d’une bouteille par cep. Ils sont vinifiés classiquement comme un autre vin : vinification en rosé pour le Rasteau Ambré et le Rasteau Rosé, en rouge pour le Rasteau Tuilé. Puis la fermentation est arrêtée par mutage. En moyenne sur les années 2010-2014, les VDN Rouges représentent 40 %, les Rosés : 57 % et les Blancs : 3 %. La superficie en production est de 35 ha pour une production (vendanges manuelle) de 967 hl (128 000 bouteilles de 0,75 cl).

*L’originalité de Rasteau, le grenache noir

En fait, les règles de production à la parcelle indiquent que le grenache (noir, gris, blanc) doit être supérieur ou égal à 90 % et les cépages accessoires, inférieurs ou égaux à 10 %. Les VDN pourraient en réalité être élaborés aussi avec 3 autres cépages, le macabeu blanc, le tournat blanc et le muscat à petits grains et d’Alexandrie. Mais l’appellation n’a retenu que le grenache et notamment le grenache noir

La gamme des VDN de Rasteau

1/Rasteau VDN Rouge (mention Grenat)

Il est élaboré à base de grenache noir, gris et blanc, un alcool neutre est rajouté aux raisins préalablement foulés puis macérés en cuve. L’alcool se verse sur l’ensemble du moût ou seulement sur le jus, produisant un vin doux plus ou moins riche en extraits. Pour préserver le vin de l’oxydation et conserver les arômes de fruits, le vin est élevé en milieu réducteur (dont 3 mois minimum en bouteille) c’est-à dire à l’abri de l’air. La mise en bouteille est précoce.

2/Rasteau VDN Rouge (mention Tuilé)

Ils sont issus des mêmes cépages que le Grenat, avec les mêmes modes de vinification, le Tuilé diffère par son principe d’élevage qui lui confère une couleur tuilée. Elevé en milieu oxydatif pendant au moins 30 mois en barriques ou foudres, le contact avec l’air est recherché pour créer une complexité aromatique et apporter plus de fondu et une plus grande fraîcheur au vin, l’oxydation lui fait perdre peu à peu de sa couleur rouge-noir initiale qui devient tuilé en s’enrichissant de reflets acajou.

3/Rasteau VDN Blanc (mention Blanc)

Les Grenaches gris et blanc composent ce vin, élaboré avec « mutage» sur jus et conservé en milieu réducteur à l’instar du Grenat. Mis en bouteille rapidement, il n’est proposé à la consommation qu’après avoir passé au minimum 3 mois en bouteille. Il se boit jeune et dévoile en bouche des notes florales et miellées.

4/Rasteau VDN Ambré

L’Ambré (Blanc Ambré ou Rosé Ambré) est issu des mêmes cépages que le Blanc ou le Rosé, l’Ambré est élevé en milieu oxydatif sur le même principe qu’un Tuilé. Au contact de l’air pendant au moins 30 mois, en barriques ou foudres, le vin change de couleur, depuis l’or pâle il prend des notes dorées, vieil or, ambré et pour les très vieux, rejoignant l’acajou.

5/Rasteau VDN Rosé

La mention Rosé s’explique par le fait qu’après vendange, ce vin est mis en bouteille très tôt afin de conserver une teinte rose-orangée et des arômes de kirsch, de cerise à l’eau-de-vie, voire de fruits secs.

6/Rasteau VDN (Hors d’Âge)

Sont élaborés à Rasteau 3 VDN Hors d’Âge : le Blanc Ambré Hors d’Âge, le Rosé Ambré Hors d’Âge ou le Rouge Tuilé Hors d’Âge. Quelle que soit la couleur, la mention Hors d’Âge est accordée aux vins dont le vieillissement et l’élevage durent au moins 5 ans, Leur structure tannique en fait des vins d’une grande richesse aromatique.

7/Rasteau VDN (le Rancio)

Le Rancio se décline en Blanc Ambré, Hors d’Âge Rancio, Rosé Ambré et Hors d’Âge Rancio. Plus rare et très recherché, le Rancio a cette particularité de laisser apparaître en surface un léger reflet verdâtre et un goût plus rance dû au long vieillissement. Après plusieurs années d’élevage et de maturation (5 ans au moins], des micro-levures se développent naturellement dans le vin, offrant en bouche un goût de noix typique.

Rasteau
Le village de Rasteau et ses falaises sur l’Ouvèze, vus des vignes au pied de Séguret en appellation Côte du Rhône-Villages-Séguret (Photo FC)

Liste non exhaustive des producteurs de Rasteau

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Frédéric Julien, président de l’AOC Rasteau. Il a repris en 2002 les terres des grands-parents de son épouse qu’il cultive en bio depuis 2007. Ici, lors de l’apéritif sur la place du village en juillet 2015 (Photo FC)

Les 2 appellations Rasteau réunissent 3 caves coopératives, 54 caves particulières et 22 maisons de négoce.

Liste non exhaustive des négociants

Rasteau, place de l'Apparent,juillet 2015, trois producteurs de Rasteau, à gauche, Robert Charavin du domaine Coteaux-des-Travers, ancien président du syndicat et à droite, Frédéric Julien, viticulteur pour la Cave de Rasteau, le nouveau président
Rasteau, place de l’Apparent, juillet 2015, trois producteurs de Rasteau, à gauche, Robert Charavin du domaine des Coteaux-des-Travers, ancien président du syndicat et à droite, Frédéric Julien, viticulteur pour la Cave de Rasteau, le nouveau président (Photo FC)

François

  • 1990 – Les grands vins du monde, préfacé par Gérard Depardieu. 
  • 1992 – Grands et petits vins de France, préfacé par Jean Carmet.
  • 1996 – Le guide des grands et petits vins de France, préfacé par Alain Favereau.
  • 2000 – The Flammarion Guide to World Wines
  • 2013 – Les vignobles mythiques, aux éditions Belin préfacé par Pierre Lurton (Cheval Blanc et Yquem).
  • 2014 – Prix Amunategui-Curnonsky décerné par l’APCIG (association professionnelle des chroniqueurs de la gastronomie et du vin).
  • 2016 – Cépages & Vins aux éditions Dunod.
  • 2020 – Cépages & Vins, nouvelle édition, éditions Dunod.

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